La nanoélectronique correspond à la conception et la production de composants électroniques de très petite taille (un millionième de millimètre). C’est à cette échelle que sont gravés des transistors embarqués sur les processeurs.
Le plan Nano 2022 :
Le 15 mars dernier, le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Lemaire a lancé le Plan Nano 2022. Ce programme de développement vise à soutenir les entreprises françaises actives dans la micro et la nanoélectronique. De plus, ce plan industriel s’inscrit dans une dynamique européenne qui intègre l’Italie, le Royaume-Uni et l’Allemagne.
En France, la filière représente 100 000 emplois et 15 milliards d’euros de chiffre d’affaires, ce qui donne à ce plan un caractère stratégique. D’autant plus que la France souhaite « assurer à la production nationale une indépendance économique et une autonomie dans le domaine de souveraineté ».
Ainsi, grâce au programme, de nouvelles générations de microcontrôleurs, processeurs et de circuits intégrés numériques évolueront. A cet effet, une enveloppe de 886,5 millions d’euros émane de plusieurs sources de financement public et privé. En effet, les entreprises bénéficiaires contribueront aussi à l’effort. Pour en savoir plus, rendez vous sur Numerama.
Les attentes des entreprises françaises vis-à-vis du plan Nano :
7 chefs de file industriels européens se sont démarqués. Parmi eux, les Français STMicroelectronics, Soitec et UMS nous donnent leurs avis sur le Plan Nano.
- Pour STMicroelectronics, il s’agit de développer la prochaine génération de capteurs d’images et de capteurs 3D pour renforcer son positionnement sur le marché de l’électronique grand public, d’apporter des solutions à l’industrie automobile et aux fabricants de systèmes industriels.
- En ce qui concerne Soitec, le plan Nano contribuera à la construction de nouvelles lignes de fabrication en Isère. Cela « s’accompagnera de 700 embauches nettes d’ingénieurs, techniciens et opérateurs sur 5 ans ».
- Pour UMS, le projet Smart3 du plan Nano 2022 permettrait de répondre à l’enjeu de développement de solutions innovantes qui utiliseraient des technologies nitrure de gallium et silicium combinées à des fonctions RF (Radio Frequency en anglais) et digitales.